Date de publication : 22.10.2025
Introduction
L’Afrique célèbre un nouveau chapitre historique. Le Cap‑Vert, nation insulaire de l’Atlantique, vient de réaliser un exploit monumental en se qualifiant pour la Coupe du Monde 2026, une première dans l’histoire du pays. Avec seulement 600 000 habitants et des moyens limités, la sélection dirigée par Pedro “Bubista” Brito a su renverser tous les pronostics. Ce triomphe, au‑delà du football, symbolise la persévérance et la fierté d’un peuple tout entier.
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Un parcours de qualification mémorable
Le Cap‑Vert a déjoué tous les pronostics dans un groupe d’éliminatoires relevé, dominé historiquement par le Cameroun et l’Angola. Match après match, les “Requins Bleus” ont prouvé leur régularité, terminant la campagne en tête avec 23 points, devant le Cameroun (19) et l’Angola (12).
C’EST HISTORIQUE !!!
LE CAP‑VERT EST QUALIFIÉ POUR LA COUPE DU MONDE 2026 !!!
Source : Les Requins Bleus
Ce parcours remarquable repose sur une défense solide, un collectif homogène et une gestion tactique rigoureuse. Chaque rencontre était abordée avec ambition mais aussi réalisme, un équilibre souvent décisif dans les qualifications africaines.
Le match décisif face à l’Eswatini
L’histoire s’est écrite à Praia, lors de la dixième et dernière journée des éliminatoires. Sous une chaleur étouffante et devant un public en fusion, le Cap‑Vert devait absolument l’emporter pour sceller son rêve mondial.
Après une première mi‑temps tendue, c’est Livramento qui a délivré tout un peuple à la 48ᵉ minute. Semedo, d’un tir précis, a ensuite creusé l’écart (54ᵉ), avant que Stopira ne parachève la victoire dans le temps additionnel (3–0, 91ᵉ). Pendant ce temps, le Cameroun et l’Angola se neutralisaient (0–0), assurant la première place aux Capverdiens.
La qualification, officielle au coup de sifflet final, a provoqué une explosion de joie dans tout l’archipel.
Une nation en liesse après la victoire
À Praia, Mindelo ou encore Boa Vista, l’unité nationale était palpable. Des foules entières de supporters vêtus de bleu ont envahi les rues, brandissant fièrement les drapeaux du Cap‑Vert. Les tambours, les chants et les danses ont résonné jusque tard dans la nuit.
Pour ce petit pays, cette qualification dépasse le cadre sportif. Elle incarne la réussite d’un projet collectif et la récompense d’un modèle de gestion inspiré. Les institutions, les anciens joueurs et la diaspora ont salué ce moment comme la plus grande réussite de l’histoire sportive du Cap‑Vert.
Les clés du succès : discipline et cohésion
Le Cap‑Vert a bâti son succès sur des bases solides : la rigueur tactique, la solidarité et un esprit collectif exemplaire. Contrairement à d’autres sélections africaines souvent dépendantes d’individualités, les “Requins Bleus” ont misé sur un groupe uni, combinant les talents locaux et les expatriés évoluant dans les championnats européens.
Cette cohésion a été un facteur déterminant dans les moments de pression. L’équipe a rarement concédé de buts, tout en restant redoutable sur transitions rapides. Chaque joueur a su accepter son rôle, un état d’esprit qui a fait la différence sur la durée.
Pedro Brito, l’architecte de la réussite
Pedro “Bubista” Brito, sélectionneur du Cap‑Vert depuis 2020, est unanimement salué pour sa contribution exceptionnelle. Sous sa direction, la sélection a progressé à tous les niveaux – organisation, approche tactique, développement mental.
Son style ? Une combinaison de pragmatisme et de flexibilité. Bubista a su bâtir une équipe à l’image du pays : travailleuse, ambitieuse et disciplinée. Tous les observateurs s’accordent à dire que sa gestion humaine et sa capacité à tirer le meilleur de ses joueurs ont permis au Cap‑Vert de franchir ce cap historique.
Le Cap‑Vert rejoint l’élite du football mondial
Avec cette qualification, le Cap‑Vert devient la 22ᵉ équipe à obtenir son ticket pour la Coupe du Monde 2026, organisée aux États‑Unis, au Canada et au Mexique. Il rejoint ainsi les grands noms du continent : Maroc, Tunisie, Égypte, Algérie et Ghana.
Cette présence sur la scène mondiale renforce la crédibilité du football africain et prouve que la nouvelle génération peut tenir tête aux géants traditionnels. Pour les Capverdiens, participer au Mondial est plus qu’un objectif atteint : c’est la consécration d’une décennie de travail structuré.
Un message d’inspiration pour toute l’Afrique
L’histoire du Cap‑Vert offre une leçon universelle : la taille d’un pays ne détermine pas son potentiel. Avec une population de 600 000 habitants et des infrastructures modestes, les Capverdiens ont démontré que le talent, la vision et la cohésion peuvent compenser les limites financières.
Dans les villages et sur les plages de l’archipel, les enfants jouent avec des ballons usés mais gardent le même rêve : porter un jour le maillot bleu des “Requins”. Cette qualification rappelle que le football reste avant tout une affaire de passion et de détermination.
FAQ
- Quand le Cap‑Vert jouera‑t‑il sa première Coupe du Monde ? En 2026, lors du tournoi organisé aux États‑Unis, au Canada et au Mexique.
- Contre quelles équipes le Cap‑Vert était‑il en compétition ? Le Cap‑Vert a devancé le Cameroun, l’Angola et l’Eswatini.
- Qui a marqué lors du match décisif ? Livramento, Semedo et Stopira ont offert la victoire 3–0.
- Qui est le sélectionneur ? Pedro Brito, dit “Bubista”, en poste depuis 2020.
- Combien d’habitants compte le Cap‑Vert ? Environ 600 000.
- Quels autres pays africains sont qualifiés ? Maroc, Tunisie, Égypte, Algérie, Ghana et le Cap‑Vert.
- Quels sont les objectifs ? Jouer sans complexe et représenter le football africain avec fierté.









