Date de publication : 25 novembre 2025
Introduction
La Confédération Africaine de Football (CAF) prépare déjà l’avenir de la Coupe d’Afrique des Nations bien au‑delà de 2027.
Six pays ont officiellement fait part de leur volonté d’organiser les prochaines éditions, prévues entre 2029 et 2035.
Ces candidatures illustrent non seulement la popularité croissante du tournoi, mais aussi l’ambition des nations africaines de renforcer leur image
à travers l’un des événements sportifs les plus suivis du continent.
La préparation de la CAF pour les prochaines éditions
Alors que la CAN 2025 au Maroc
et celle de 2027 au Kenya‑Ouganda‑Tanzanie sont déjà au centre des préparatifs, la CAF anticipe les éditions suivantes.
Lors de sa dernière réunion au Caire, le comité exécutif a confirmé avoir reçu six propositions officielles pour l’organisation des tournois entre 2029 et 2035.
Cette anticipation vise à donner aux pays candidats le temps nécessaire pour développer des infrastructures à la hauteur des standards modernes du football africain.
Les candidats officiels : six pays et leurs arguments
Selon les informations communiquées par la CAF, les six pays actuellement en lice sont :
- Angola, hôte en 2010, doté d’un réseau de stades et d’infrastructures modernisé ;
- Rwanda, désireux d’accueillir sa première CAN moderne ;
- Éthiopie, pays historique de la compétition (1962, 1968 et 1976) ;
- Sénégal, fort de ses nouveaux complexes sportifs à Dakar et Diamniadio ;
- Mali et Guinée, qui envisagent une candidature conjointe reposant sur un projet d’intégration ouest‑africaine.
Cette diversité de profils témoigne de la vitalité du continent et de l’envie croissante des fédérations de s’investir dans une organisation de haut niveau.
Les forces et les motivations de chaque nation
Chaque pays présente un positionnement spécifique :
- L’Angola souhaite capitaliser sur son expérience de 2010 et les améliorations récentes apportées à ses infrastructures sportives.
- Le Rwanda entend utiliser le prestige de la CAN pour renforcer sa visibilité internationale et son tourisme sportif.
- L’Éthiopie, l’un des berceaux historiques du football africain, veut confirmer son retour sur la scène continentale.
- Le Sénégal, en pleine ascension sportive, cherche à associer ses succès récents à un nouveau rayonnement institutionnel.
- Enfin, le Mali et la Guinée misent sur la solidarité régionale pour développer un modèle d’organisation collective.
L’Éthiopie, la Guinée et le Sénégal en pôle position
D’après les premières évaluations internes de la CAF,
trois candidats semblent avoir pris de l’avance : l’Éthiopie, la Guinée et le Sénégal.
L’Éthiopie dispose déjà de stades fonctionnels et d’une expérience organisationnelle provenant de ses anciennes éditions.
La Guinée, qui avait été désignée puis retirée pour 2025, travaille à montrer sa capacité à mener un tournoi moderne,
avec de nouveaux chantiers sportifs et routiers.
Quant au Sénégal, le pays compte sur l’élan créé par le stade de Diamniadio et sa récente victoire en CAN pour se placer en favori des prochaines attributions.
Une désignation encore repoussée par la CAF
La CAF a choisi de repousser ses décisions officielles concernant les éditions 2029‑2035.
L’organisation affirme vouloir évaluer en détail les projets présentés avant de procéder aux attributions.
Parmi les critères étudiés : infrastructures sportives, réseaux de transport, hébergements, garanties financières et sécurité.
Cette phase de pré‑sélection peut s’étendre jusqu’à 18 mois, ce qui permettrait d’annoncer simultanément plusieurs pays hôtes pour les années à venir.
Les absences remarquées : Algérie et RDC
Deux nations majeures, souvent citées comme favorites potentielles, sont pour le moment absentes de la liste officielle.
L’Algérie, qui a manifesté un intérêt dans le passé, semble préférer concentrer ses efforts actuels sur le développement de son championnat professionnel.
La République Démocratique du Congo, quant à elle, n’a pas formalisé de dossier, malgré des déclarations d’intention émises par ses dirigeants sportifs.
Ces absences soulignent le niveau d’exigence financière et logistique que représente désormais une candidature à la CAN.
L’impact économique et sportif de l’accueil de la CAN
Organiser une édition de la Coupe d’Afrique des Nations ne relève plus seulement du prestige sportif.
Il s’agit d’un projet économique et social d’envergure, capable de stimuler l’emploi, de renforcer les infrastructures de transport et d’accroître la visibilité internationale d’un pays.
L’exemple réussi de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire, citée comme référence par la CAF, incite les pays africains à envisager le tournoi comme un levier majeur de développement.
Pour les candidats actuels, remporter l’organisation d’une édition 2029‑2035 serait autant une victoire symbolique qu’un investissement pour l’avenir.
FAQ : l’essentiel à retenir sur la course à la CAN 2029‑2035
1. Quels pays ont déposé leur candidature ?
Six nations : Angola, Rwanda, Éthiopie, Sénégal, Mali et Guinée (conjointement).
2. Pourquoi la CAF prépare‑t‑elle si tôt ces éditions ?
Pour permettre aux pays d’avoir le temps de développer des infrastructures modernes et fiables.
3. Quand les pays hôtes seront‑ils annoncés ?
La CAF prévoit de décider dans les 18 prochains mois, selon les évaluations en cours.
4. Quels pays semblent les mieux placés actuellement ?
Selon les données connues, l’Éthiopie, la Guinée et le Sénégal ont pris une légère avance.
5. Y a‑t‑il des absents surprenants ?
Oui, l’Algérie et la RDC n’ont pas encore déposé de dossier officiel.
6. Quels sont les principaux critères de sélection ?
Infrastructures, logistique, sécurité, capacité financière et engagement gouvernemental.
7. Quel impact la CAN peut‑elle avoir sur le pays hôte ?
Au‑delà du sport, elle peut stimuler l’économie, le tourisme et l’image internationale du pays.









