Monza et Hull City sur les rangs de Lazare Amani: et si l’histoire s’écrivait ailleurs?
On l’avait laissé en prêt au Standard, le voilà de retour à l’Union Saint-Gilloise… pour mieux repartir. Lazare Amani, 27 ans, milieu ivoirien au toucher propre et au moteur discret mais précieux, n’entre plus dans les plans du champion de Belgique. Contrat jusqu’en 2027 ou pas, le message est clair: trouve-toi une nouvelle aventure.
Deux pistes qui changent la donne: Monza et Hull City
On parlait récemment d’intérêts turcs — Kasımpaşa, Kocaelispor séduits par son profil polyvalent. Et puis, depuis quelques jours, deux noms plus lourds se sont avancés:
Hull City (Championship): club ambitieux, jeu vertical, besoin d’un relayeur qui sait casser les lignes sans perdre la balle.
AC Monza (Serie B): projet solide, cadre tactique soigné, un milieu qui valorise les joueurs propres sous pression. Tentant, non?
Franchement, ça a du sens. Amani est ce joueur “entre les lignes” qu’on ne remarque pas toujours au premier regard mais qu’on regrette dès qu’il sort du XI.
Le joueur, le profil, la valeur
Âge: 27 ans — la fenêtre parfaite pour s’installer et peser tout de suite.
Forces: polyvalence 8/10, première touche orientée, passe verticale propre, volume de course constant.
Estimation: autour de
3
3 M€ — un chiffre qui cadre avec son statut d’international africain et ses saisons pleines en Belgique.
CV express: formé à l’ASEC Mimosas, maturation à l’USG, champion d’Afrique avec les Éléphants. Ça pose un caractère.
Petit aparté: je l’ai vu un soir à Sclessin, sous une pluie qui vous cloue les chevilles. Il n’a pas brillé par des dribbles fous. Juste des choix justes. Parfois, c’est tout ce qu’il faut pour gagner un milieu.
Où il collerait le mieux?
Hull City: idéal si on lui confie un rôle de 8 coureur-relayeur, avec liberté d’attaquer la demi-espace droite. Le Championship aime les joueurs qui répètent les efforts, Amani sait faire — sans perdre la tête au moment de la dernière passe.
Monza: contexte plus “chirurgical”. Demande du sang-froid à la relance, de la lecture entre les lignes. Amani peut y gagner en visibilité tactique, et en image aussi.
Et la Turquie dans tout ça? Elle reste une option viable si les négos s’éternisent. Mais l’appel de l’Angleterre ou de l’Italie, même à l’échelon 2, ça pèse.
Les enjeux du deal
Formule: prêt avec option d’achat ou transfert sec. L’USG, liée jusqu’en 2027, a la main sur la structure.
Variables intelligentes: bonus d’apparitions, maintien/montée, objectifs collectifs. Un pourcentage à la revente n’étonnerait personne.
Salaire: attendu au-dessus de la moyenne belge s’il traverse la frontière; prime à la signature à négocier si prêt initial.
Au fond, la vraie question est simple: Amani veut-il un championnat qui l’expose davantage, quitte à se battre pour sa place dès le jour 1? Si la réponse est oui, Hull ou Monza cochent les cases. Et s’il signe, on parie qu’il s’impose par la constance plus que par les effets spéciaux.
Prochain virage
Le mercato ne fait que s’ouvrir pour lui. Les appels s’enchaînent, les agents affûtent les grilles salariales, les directeurs sportifs testent la température. Une sensation pourtant: ça peut aller vite. Un coup de fil juste après un bon match, et tout bascule.
Note en passant
Note en passant: pas de conseil de pari ici. Les cotes bougent, les matchs aussi. Restons sur le terrain sportif — celui où Amani, lui, sait très bien naviguer.
