Ismail Khafi claque la porte de Qadsia SC. Et ce n’est pas un bruit de couloir: c’est acté, signé, payé.
Résiliation et contexte immédiat
Mercredi après-midi, l’international marocain a résilié son contrat avec le club koweïtien. Rupture à l’amiable contre un chèque d’environ 200 000 dollars, et billet retour presque direct pour le Maroc. On le sentait venir depuis quelques semaines: la relation avec l’entraîneur tunisien Nabil Maâloul s’était sérieusement refroidie. À un moment, il faut tourner la page.
Wydad en pole jusqu’au rebond
Le Wydad avait pris de l’avance, c’est vrai. Contacts établis, projet clair: faire de Khafi l’option prioritaire pour compenser le départ annoncé de Samuel Obeng. Logique, surtout avec l’arrivée de Thembinkosi Lorch, qui change un peu la donne devant. On s’imaginait déjà la photo dans le hall du complexe… sauf que le football adore les rebondissements.
Raja entre dans la danse
Dès l’annonce de la résiliation, le Raja a surgit dans le dossier. Offre ferme, 400 000 dollars sur la table. Les Verts n’ont pas traîné: timing parfait, message limpide. Et d’un coup, le marché de Casa s’est électrisé. WAC ou RCA? On connaît l’histoire: deux clubs, deux visions, une ville qui vibre. Pour Khafi, c’est aussi un choix de style, de vestiaire, de rôle.
Décision imminente
J’ai un faible pour ces moments où tout se joue en 48 heures. Les coups de fil qui s’enchaînent, les promesses, les détails qui bloquent. Khafi, lui, veut jouer, tout de suite, et dans un cadre qui le remet au centre. C’est plutôt sain. Sa décision est attendue très vite — deux jours, pas plus si tout va bien.
Conclusion
On parie? Non, mauvaise idée. Mais disons qu’on garde le téléphone chargé et l’oreille collée au terrain. Casablanca s’apprête à trancher. Et peu importe le camp, on parle d’un attaquant qui peut peser dès la reprise. À suivre, sans cligner des yeux.
