Selon nos informations, l’avant-centre algérien de 33 ans discute Ishak Belfodil avec le MC Oran. Libre depuis la fin de son aventure à l’IMT Belgrad, il pourrait s’engager dans les prochains jours. Transfert libre, signature rapide si tout colle. Et à Oran, on se prend déjà à rêver. On les comprend.
Un parcours riche et varié
Belfodil, c’est une valise pleine de tampons. Formé au PSG, révélé à Lyon, puis l’Italie (Parma, Bologne, l’Inter, Livourne), un crochet par la Belgique avec le Standard, des belles choses en Allemagne (Hoffenheim, Hertha). Sans oublier le Golfe: Baniyas, Al Gharafa. Même l’Azerbaïdjan avec Sabah FK. Un vrai globe-trotter, parfois critiqué pour ses choix, mais rarement banal sur un terrain. Puissant, délié, parfois nonchalant — et pourtant décisif quand il se met dans le bon sens.
Repères en sélection
Avec les Verts, il compte 19 sélections. Pas une montagne, mais des matches qui comptent: éliminatoires, CAN, ces soirées où l’on mesure les nerfs plus que la technique. Je me souviens d’un contrôle orienté, côté droit, qui avait fait lever une tribune entière. C’est ce genre d’étincelle que le MCO veut rallumer.
Pourquoi Oran, maintenant?
Pourquoi Oran, maintenant? Parce que le club a besoin d’un repère offensif, d’un visage. Parce que la Ligue 1 algérienne sait accueillir ceux qui reviennent avec de l’expérience à injecter dans un vestiaire. Et parce que, parfois, rentrer ne veut pas dire renoncer — ça veut dire transmettre. Le MC Oran pousse fort: on parle de détails à caler, quelques clauses, un petit ballet habituel entre la direction et l’entourage du joueur. Rien d’inhabituel. Sauf retournement, ça sent bon.
Apport sportif
Sportivement, l’addition est limpide:
- Un attaquant capable de jouer en pointe ou de décrocher entre les lignes.
- Un gabarit pour peser sur les défenses fermées.
- Un vécu qui rassure dans les temps faibles.
- Et un nom qui fait parler, ce qui n’est jamais inutile pour remplir un stade et souder un groupe.
Reste la question éternelle: quel Ishak Belfodil va débarquer? Celui qui enchaîne, en confiance, protège et distribue, ou celui qui disparaît par séquences? À 33 ans, la gestion physique comptera. Mais dans un championnat qu’il connaît, avec un staff qui le met à l’aise, il peut vite redevenir une pièce maîtresse.
Le pari MCO
Si vous me demandez mon avis (vous ne l’avez pas vraiment fait, mais tant pis): c’est un pari raisonnable pour Oran, et une belle manière pour Ishak Belfodil de boucler une boucle sans l’éteindre. Un dernier grand rôle? Pourquoi pas. On attend la photo avec l’écharpe rouge et blanche. Et le premier filet qui tremble, ça viendra peut-être plus vite qu’on ne le croit.









