Algérie: Belaïd s’impose, Bensebaïni sous pression

Date de publication : 21.11.2025

Zineddine Belaïd, convaincant face au Zimbabwe puis à l’Arabie saoudite, a relancé la concurrence en défense algérienne.
Fiable dans les duels, propre à la relance et serein sous pression, il a couvert l’absence de Rami Bensebaïni au point de bousculer la hiérarchie.
Pour Vladimir Petković, la question est désormais d’équilibrer forme du moment et statut acquis, dans un couloir gauche où Aït Nouri et Hadjem enchaînent les bonnes prestations.
L’enjeu est majeur à l’approche des prochaines échéances, où la stabilité défensive sera déterminante.

Contexte et état des lieux

Belaïd a signé deux matches références contre le Zimbabwe et l’Arabie saoudite, validant sa candidature pour une titularisation récurrente dans l’axe.
Rami Bensebaïni revient d’un souci au dos et doit retrouver du rythme, ce qui rebat les cartes d’une ligne où son expérience était jusqu’ici un socle.
Sur le flanc gauche, Rayan Aït Nouri affiche une grande forme, tandis que Hadjem s’installe comme option crédible, rendant le couloir plus compétitif que jamais.

Ce qui change pour Petković

La grille de lecture bascule vers la méritocratie : la continuité des joueurs en forme prime sur le seul statut.
L’expérience de Bensebaïni reste précieuse pour la gestion des temps faibles et le jeu aérien, mais la dynamique actuelle plaide pour la stabilité autour de Belaïd.
Le staff doit arbitrer entre l’urgence de résultats, la construction d’automatismes et la gestion physique d’un cadre qui revient à son meilleur niveau.

Continuité méritocratique

• Titulariser Belaïd dans l’axe pour capitaliser sur sa fiabilité sous pression et sa relance propre.
• Maintenir Aït Nouri à gauche pour sa contribution offensive et sa capacité à créer des décalages.
• Utiliser Bensebaïni en gestion progressive : entrées ciblées, rotations planifiées, temps de jeu contrôlé.
  Ce scénario récompense la forme et préserve les automatismes, tout en réduisant le risque de rechute pour Bensebaïni.

Réintégration graduelle de Bensebaïni

• Réintroduire Bensebaïni dans l’axe à mesure que son état et son rythme s’améliorent.
• Conserver Belaïd titulaire ou en première rotation selon l’adversaire et les besoins du plan de jeu.
• Laisser Aït Nouri titulaire à gauche, avec Hadjem en concurrence directe.
  Cette voie permet d’exploiter l’expérience de Bensebaïni sans casser la dynamique instaurée par Belaïd.

Défense à trois: option situationnelle

• Passer ponctuellement en 3-4-3 ou 3-5-2 selon le profil adverse.
• Positionner Bensebaïni en central gauche pour maximiser sa sortie de balle, Belaïd en sentinelle de la charnière.
• Transformer les latéraux en pistons, avec Aït Nouri dans un rôle à haute intensité.
  Intérêt : densifier l’axe, sécuriser les demi-espaces et améliorer la relance longue, tout en conservant la forme de Belaïd.

Facteurs tactiques clés et risques

• Sortie de balle : Belaïd apporte de la propreté sous pression; Bensebaïni offre des diagonales longues utiles contre des blocs compacts.
• Jeu aérien et CPA : l’expérience de Bensebaïni pèse dans les deux surfaces; Belaïd rassure dans la zone de vérité.
• Transitions défensives : l’activité offensive d’Aït Nouri nécessite des compensations intérieures rapides.
• Automatismes : une charnière stable bonifie la lecture collective; les changements fréquents peuvent diluer la cohésion.
• Gestion physique : réintégration par paliers recommandée pour minimiser les risques
• Adaptation à l’adversaire : face à des ailiers dominants, la défense à trois peut sécuriser les couloirs et le demi-espace.

Recommandation de court terme

Récompenser la forme du moment : maintenir Belaïd titulaire dès maintenant.
Démarrer avec Aït Nouri à gauche; considérer Hadjem comme option forte en cours de match ou selon l’adversaire.
Réintroduire Bensebaïni par paliers, puis arbitrer sur la durée en fonction de sa récupération complète, de la nature de l’adversité (puissance aérienne, expérience requise) et des automatismes construits avec la charnière en place.

FAQ

1. Qui a relancé la concurrence en défense centrale ?

   Zineddine Belaïd, solide face au Zimbabwe et à l’Arabie saoudite, a impressionné par sa relance propre et sa sérénité dans les duels.

2. Quel est l’état de forme de Rami Bensebaïni ?

   Il revient d’un souci au dos et doit retrouver du rythme avant de réintégrer pleinement la rotation défensive.

3. Qui occupe actuellement le couloir gauche ?

   Rayan Aït Nouri est en grande forme et enchaîne les bonnes performances, tandis que Hadjem s’impose comme une alternative crédible.

4. Pourquoi privilégier la continuité méritocratique ?

   Parce qu’elle récompense la forme du moment, renforce la cohésion et préserve les automatismes défensifs déjà établis.

5. Quand envisager une défense à trois ?

   De manière situationnelle, selon le profil adverse ou pour densifier l’axe tout en exploitant la qualité de relance de Belaïd et Bensebaïni.

6. Quelle recommandation immédiate pour Petković ?

   Maintenir Belaïd titulaire, lancer Aït Nouri à gauche, et réintroduire Bensebaïni graduellement afin de préserver la stabilité actuelle.

7. Quel est l’enjeu de ces choix défensifs ?

   Assurer une défense équilibrée et stable à l’approche des prochaines échéances, en conciliant expérience, forme et cohésion.