Le défenseur central tunisien vit mal sa situation à Alaa Ghram, Relégué sur le banc, peu utilisé, il ne le cache plus: ça coince. Et quand on a la CAN 2025 au Maroc puis la Coupe du Monde 2026 en ligne de mire, on sait que le temps de jeu n’est pas une option, c’est une condition de survie. À 24 ans, c’est l’âge où l’on s’installe pour de bon… ou où l’on stagne. Lui a choisi: partir.
Un an après, le constat
Arrivé l’été 2024, Ghram n’a jamais réussi à s’imposer comme titulaire indiscutable au Shakhtar. Quelques sorties solides, oui. Mais le statut, non. Résultat: frustration grandissante, ambitions freinées, et une fenêtre de tir à saisir avant la fin du mercato.
Le marché s’active
Le marché, justement, s’est réveillé. Des clubs de Serie A et de Liga se sont positionnés: profils jeunes, marge de progression, lecture des duels, ça plaît. Dans la région, Al Ahly et le RS Berkane l’ont aussi coché — Africafoot l’avait révélé. Mais Alaa Ghram a envoyé un signal clair: pas de prêts en mode pis-aller. Deux propositions venues du Portugal (milieu de tableau) ont été refusées. Il veut un projet haut de gamme, un contexte exposé, des minutes garanties. On peut discuter du “garanti” dans le foot, mais le message est passé.
Sortie recherchée
En coulisses, son entourage accélère: recherche d’un transfert sec, sortie propre, et un point de chute où il pourra s’exprimer tout de suite. Le Shakhtar, de son côté, ne ferme pas la porte: quand un joueur veut partir et que le banc devient une habitude, prolonger l’histoire n’arrange personne.
Note perso
Petite parenthèse personnelle: on a tous vu des défenseurs se perdre une saison par manque de rythme. Chez un axial, la confiance, ça se construit match après match, pas à l’échauffement. Alaa Ghram a le coffre et la tête pour franchir un cap, encore faut-il la scène.
En bref
Bref:
- Situation au Shakhtar: banc récurrent, horizon bouché.
- Objectif du joueur: transfert définitif, niveau supérieur, rôle de titulaire.
- Pistes: Serie A et Liga en tête; intérêts confirmés d’Al Ahly et du RS Berkane.
- Prêts refusés au Portugal: ambition assumée.
- Timing: fin de mercato, fenêtre étroite mais réelle.
Un an après son arrivée en Ukraine, l’histoire pourrait se refermer plus vite que prévu. Et si c’était finalement le bon timing? Parfois, changer d’air, c’est simplement respirer à nouveau.









