Date de publication : 12.12.2025
L’absence de Vincent Aboubakar dans la liste provisoire du Cameroun pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025/26 a provoqué une onde de choc dans le monde du football. Cette situation est d’autant plus compliquée par des allégations selon lesquelles Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) et ancien attaquant légendaire, aurait joué un rôle déterminant dans cette décision, agissant pour protéger son propre record de buts.
Un Choix Controversé
Vincent Aboubakar est une figure incontournable du football camerounais. Avec 45 buts à son actif, il se classe parmi les meilleurs buteurs de l’histoire de la sélection camerounaise. Son exclusion de la liste préliminaire a choqué non seulement les supporters, mais elle a également suscité des critiques virulentes au sein du milieu. Les rumeurs, relayées par diverses sources médiatiques, insinuent qu’Eto’o, craignant qu’Aboubakar ne mette en péril son propre record de 56 buts, aurait insisté pour son écartement. Ce choix controversé soulève des questions sur l’intégrité des décisions sportives et la loyauté envers l’équipe nationale.
Un Climat Délicat au Sein de l’Équipe Nationale
Cette situation n’arrive pas dans un contexte favorable pour le football camerounais. Le nouveau sélectionneur David Pagou, récemment nommé après le limogeage du belge Marc Brys, fait face à des défis majeurs. Son prédécesseur, qui avait initialement inclus Aboubakar dans sa pré-liste pour la CAN, conteste maintenant son exclusion, affirmant qu’il n’a pas été informé de ce changement. Ce climat de confusion et de tensions entrave les préparatifs de l’équipe pour la compétition, mettant en lumière les ruptures organisationnelles et les rivalités internes qui peuvent nuire à la dynamique collective.

Répercussions Politiques et Sportives
L’affaire Aboubakar est révélatrice des enjeux politiques qui rongent le football au pays. L’interaction entre rivalités personnelles et décisions sportives met à jour des problèmes de gouvernance au sein de la FECAFOOT. Cette situation pourrait avoir des conséquences bien au-delà de la performance sur le terrain. En effet, la gestion de ces tensions internes est cruciale pour maintenir la cohésion de l’équipe, surtout à l’approche d’une compétition aussi importante que la CAN. Si elle n’est pas maîtrisée, cette controverse pourrait ternir l’image de la direction actuelle du football camerounais, initiant une vague de critiques sur sa capacité à gérer les talents du pays.

Enjeux de la CAN 2025/26
La CAN 2025/26 est une occasion vitale pour le Cameroun, qui rêve de retrouver sa place parmi les géants du football africain. L’exclusion d’un joueur clé tel qu’Aboubakar pourrait avoir des répercussions désastreuses sur la performance collective de l’équipe. Dans une compétition où chaque détail compte, perdre un attaquant de sa stature pourrait sérieusement compromettre les chances du Cameroun de briller. Parallèlement, les tensions internes exacerbent les difficultés de préparation, alors que la date limite pour soumettre la liste définitive approche à grands pas. Les défis tactiques de Pagou seront d’autant plus complexes à gérer, avec une équipe susceptible d’être affectée par les incertitudes émotionnelles et psychologiques.
Conclusion
Un égoïste qui ne veut pas qu’Aboubakar Vincent le surpasse. https://t.co/EYAjozSrZM
— Ak Zanda’a🇨🇲 (@ZandaaF4) December 12, 2025
La situation entourant Vincent Aboubakar met en exergue les problèmes profonds que connaît le football camerounais, tant sur le plan sportif que politique. L’exclusion d’un joueur de son calibre, associée aux rumeurs de manœuvre concernant l’influence d’Eto’o, souligne la nécessité impérative d’une gouvernance claire et efficace. Pour l’équipe nationale, le chemin vers une réussite à long terme passe par un soutien unanime et une gestion adaptée des talents. Alors que les mois à venir s’annoncent cruciaux, la communauté footballistique surveillera de près l’évolution de ce dossier qui pourrait avoir des répercussions significatives non seulement sur la CAN, mais aussi sur l’avenir du football camerounais en général.








