Date de publication : 22.12.2025
La sélection tunisienne débute sa campagne à la Coupe d’Afrique des Nations 2025 par un duel déjà déterminant face à l’Ouganda. Au‑delà des trois points, ce premier match doit servir de baromètre mental, tactique et physique pour les Aigles de Carthage. Dans un tournoi où chaque détail compte, bien négocier cette entrée en lice pourrait peser lourd sur la suite de la compétition.
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- L’importance du premier match pour la Tunisie
- La Tunisie favorite : atouts techniques et expérience
- Le profil de l’Ouganda : intensité, engagement, discipline
- Le regard de Larry Azouni sur ce choc
- Les clés du match : duels, concentration, gestion des temps forts
- Ce que changerait une victoire inaugurale pour la Tunisie
- FAQ – Tunisie – Ouganda, CAN 2025
L’importance du premier match pour la Tunisie
Dans une phase de groupes de CAN, la première rencontre est souvent décrite comme la plus délicate à aborder. Elle arrive après des semaines de préparation, de projections et de discours, et confronte enfin les intentions à la réalité du terrain.
Pour la Tunisie, cette entrée en matière face à l’Ouganda est perçue, selon les propos de Larry Azouni, comme un rendez‑vous qui peut « déterminer la suite de la compétition ». Un bon résultat offrirait un socle de confiance, tandis qu’un faux pas compliquerait immédiatement les calculs pour la qualification.
Ce contexte renforce la dimension mentale du match : savoir gérer la pression, rester fidèle au plan de jeu et ne pas se laisser surprendre par l’enjeu.
La Tunisie favorite : atouts techniques et expérience
Sur le papier, la Tunisie aborde cette affiche avec un statut clair de favorite. La sélection dispose, selon le texte d’origine, d’une supériorité technique par rapport à son adversaire du jour, ainsi que d’une expérience reconnue des grands rendez‑vous africains.
Les Aigles de Carthage sont habitués aux phases finales de CAN, à la gestion des matches serrés et aux contextes à forte pression. Cette culture du haut niveau peut faire la différence dans les moments clés : maîtrise du tempo, capacité à gérer un avantage, lucidité en fin de rencontre.
Toutefois, ce statut de favori implique une responsabilité supplémentaire : celle de ne pas tomber dans l’excès de confiance. Le staff technique et les joueurs semblent en avoir conscience, rappelant que la CAN reste un tournoi où les surprises sont fréquentes.

Le profil de l’Ouganda : intensité, engagement, discipline
Face à la Tunisie, l’Ouganda se présente comme une équipe réputée pour son engagement physique et sa discipline collective. Même si, sur le plan technique, la sélection ougandaise est souvent considérée comme inférieure à la Tunisie, elle compense par l’intensité dans les duels et la rigueur dans l’organisation.
Ce type d’adversaire pose des problèmes spécifiques : il laisse peu d’espaces, conteste chaque ballon et impose un combat permanent sur le plan athlétique. Dans un contexte de CAN, où les rencontres peuvent rapidement devenir fermées et tactiques, ce profil peut gêner un favori qui ne parvient pas à imposer son rythme.
Selon les propos rapportés, l’encadrement tunisien insiste donc sur la nécessité de ne pas sous‑estimer l’Ouganda et de se préparer à un match disputé, loin de tout scénario facile.
Le regard de Larry Azouni sur ce choc
Ancien international tunisien, Larry Azouni apporte un témoignage intéressant sur l’enjeu de cette première affiche. Pour lui, le match d’ouverture est, par essence, le plus important :
« Déjà que le premier match, c’est le plus important, c’est celui qui va déterminer la suite de la compétition. Il ne faut surtout pas sous-estimer cette équipe de l’Ouganda. »
Azouni insiste également sur l’état d’esprit de l’adversaire :
« Ils ne vont pas jouer un simple match, c’est la CAN et ils vont tout donner. À nous d’être prêts à répondre dans les duels. Techniquement, nous sommes meilleurs, mais l’importance des duels défensifs et offensifs sera cruciale. »
Ses propos soulignent un double message : confiance dans la valeur technique de la Tunisie, mais vigilance maximale sur le plan de l’intensité et des duels.
Enfin, il se risque à un pronostic précis, signe d’un optimisme mesuré mais assumé :
« Je vois bien une victoire 2-0, avec un but de Saad et un but de Nader Ghandri de la tête en fin de match. »

Les clés du match : duels, concentration, gestion des temps forts
D’après les éléments disponibles, plusieurs facteurs pourraient être déterminants dans cette confrontation :
- Les duels défensifs et offensifs
Azouni insiste sur ce point : la capacité des Tunisiens à répondre physiquement sera décisive. Gagner les duels, c’est empêcher l’Ouganda de prendre confiance et permettre à la qualité technique tunisienne de s’exprimer. - La gestion des temps forts et faibles
Dans ce type de match, les périodes de domination peuvent être courtes. Il sera crucial pour la Tunisie de concrétiser ses temps forts, tout en restant solide lorsque l’Ouganda haussera le ton. - La concentration sur 90 minutes (ou plus)
Un but concédé sur coup de pied arrêté ou une erreur individuelle peuvent bouleverser le scénario. La rigueur défensive, notamment en fin de match, sera un élément central. - L’efficacité offensive
Un score rapide en faveur de la Tunisie pourrait obliger l’Ouganda à se découvrir, ouvrant des espaces. À l’inverse, si le match reste fermé longtemps, la patience et la justesse dans le dernier geste seront mises à l’épreuve.
Ce que changerait une victoire inaugurale pour la Tunisie
Un succès lors de cette première journée offrirait à la Tunisie bien plus que trois points. Sur le plan psychologique, il installerait un climat de sérénité et de confiance au sein du groupe. Les joueurs aborderaient la suite de la phase de groupes avec davantage de marge, pouvant gérer les rencontres suivantes avec moins de pression immédiate.
Sur le plan tactique, une victoire validerait les choix du staff et donnerait du crédit au plan de jeu mis en place. Elle permettrait également, selon les besoins, de faire tourner l’effectif lors des rencontres ultérieures, en fonction de la situation dans le groupe.
À l’inverse, un faux pas compliquerait la suite de la compétition, obligeant la Tunisie à réagir rapidement sous pression. C’est pourquoi ce premier rendez‑vous face à l’Ouganda est perçu comme un moment charnière, où les intentions devront impérativement se transformer en actes sur le terrain.








