Un départ soudain qui surprend tout le monde
Parfois, dans le foot, les plus belles histoires ont des fins abruptes. On pensait qu’Issoufou Dayo allait finir sa carrière à Berkane, tranquille, avec encore deux saisons au compteur, peut-être une dernière danse sur la scène africaine. Eh bien, surprise totale ce week-end : le capitaine a claqué la porte. Réunion express avec le président, demande de résiliation immédiate du contrat… Les supporters n’en croient toujours pas leurs oreilles, et honnêtement, moi non plus.
Berkane perd son capitaine, et cela va laisser des traces. Dayo, à Berkane, c’était plus qu’un joueur. Une figure. Quand tu regardes la vitrine à trophées du club, chaque coupe ou presque a son empreinte. Trois Coupes de la Confédération, trois Coupes du Trône, une Supercoupe d’Afrique, un championnat… Le gars a tout vécu ici ! Pas le genre de soldat à partir sur un coup de tête, normalement.
Un nouveau défi pour Dayo, un nouveau défi pour Berkane
Alors, pourquoi ce revirement ? D’après ce qu’on a réussi à grappiller en coulisses, le Burkinabé de 33 ans aurait reçu une offre en or massif du Golfe. Le genre de proposition qui fait littéralement vaciller tes certitudes, surtout en fin de carrière. Forcément, impossible de dire non à une telle aubaine, même quand on est attaché à un club qu’on aime.
Ce qui est à souligner, c’est la classe du club dans cette histoire. Pas de cris, pas de théâtre : la direction a accepté sa demande, en reconnaissance de tout ce qu’il a apporté à la maison orange. Un vrai leader, un vrai pro. Sa sortie est à son image – simple, digne, mais qui laisse un immense vide.
Berkane doit se réinventer après avoir perdu son capitaine
On dit souvent qu’aucun joueur n’est indispensable, mais là, Berkane va devoir se réinventer, et vite. Pas facile de remplacer une telle voix dans le vestiaire et une telle assurance derrière. Une page se tourne, et pas n’importe laquelle.
Un peu nostalgique, forcément — et quelque part, on lui souhaite bon vent, même si c’est le cœur un peu lourd. Berkane sans Dayo, il faudra s’y habituer, mais pour l’instant, ça fait bizarre.









